Cet autre

Ma différence, j’en fais une force, une fragilité
L’intelligence, pas de rejet, ne pas chercher
Je suis cet autre, que tu croises les yeux baissés
L’intolérance, c’est par ce geste déplacé

Mon existence est nourrie de diversité
Quand ma présence, à vos côtés peut vous gêner
Je suis cet autre, je suis un être singulier
Laisse tes méfiances, abolis donc tous tes clichés

Moi, j’ai une âme dans ce corps si contrarié
Garde tes distances, si tu ne veux pas l’accepter
L’altérité n’est un pas trouble, pas un drame
Aussi absurde que ce physique que tu blâmes
La vérité de vos raisons vaut bien la nôtre
Semblable, mais parmi vous, je suis cet autre

Mon espérance, est de vous voir un jour changer
Tant d’impuissance, devant tant d’ambiguïté
Je suis cet autre, quand mon langage vint à blesser
Tes défiances, tes cohérences sont dépassées

Dans le silence, la souffrance m’accompagnait
Un état de trance pour comprendre où je suis nais
Je suis cet autre serait-ce à moi de m’adapter
Cette existence, d’une autre empreinte je suis fais

Moi, j’ai une âme dans ce corps si contrarié
Garde tes distances si tu ne veux pas l’accepter
L’altérité n’est un pas trouble, pas un drame
Aussi absurde que ce physique que tu blâmes
La vérité de vos raisons vaut bien la nôtre
Semblable, mais parmi vous, je suis cet autre

Moi, j’ai pris conscience de vos refus de liberté
Toutes vos confiances, cette pauvreté de vos idées
Je suis cet autre, je ferai tout pour tolérer
Ces déficiences, la platitude de vos pensées

Moi, j’ai une âme dans ce corps si contrarié
Garde tes distances si tu ne veux pas l’accepter
L’altérité n’est un pas trouble, pas un drame
Aussi absurde que ce physique que tu blâmes
La vérité de vos raisons vaut bien la nôtre
Semblable, mais parmi vous, je suis cet autre

Auteur : Alain Domergue

Chanson bande originale du film Moi, Léa d’Inès Bigonnet par Léo Merle

Prince stellaire

A pas de géant, à la conquête de l’espace
Ultime voyage vers un monde sans fous
Où l'orgueil et l'égo n'ont pas de place
Seuls l’honneur, l’amour et le droit d’être debout

Vivre sur un astre sans signes délétères  
Quant à l'aube les silences deviennent cris d'enfants
Où se mêlent mélancolies célestes aux chants solaires
Je veux des rires, de la joie, changer le sens des souffrants 

Je serai de ce monde prince stellaire
A cultiver des baobabs pour nourrir mon mouton
Au coucher du soleil, de rêver à la terre
Au souvenir de ne plus voir tous ces milliers de cons

Aux prophètes je dois cet avenir sans guerre 
Aux profits de nos choix au dépend des combats
Et si mes volcans vous semblent précaires
Je me défends à définir leurs débats 

Ici les hommes ont tous un rêve
Qu’ils soient roi, vaniteux et le honteux d’être lui-même
Seul le riche et son droit de faire grève
A défendre les pauvres est devenu un emblème  

Je serai de ce monde prince stellaire
A cultiver des baobabs pour nourrir mon mouton
Au coucher du soleil, de rêver à la terre
Au souvenir de ne plus voir ces milliers de cons

Adieu si l’essentiel est par les yeux
Adieu

Dès lors l’essentiel est par le cœur
Dès lors l’essentiel est par le cœur

A pas de géant, à la conquête de l’espace
Ultime voyage vers un monde sans fous
Où l'orgueil et l'égo n'ont pas de place
Seuls l’honneur, l’amour et le droit de ne plus être à genou

Auteur : Alain Domergue

Chanson par Léo Merle