Phobies

A toutes mes craintes exacerbées 
Et tant de stigmates associés
Si l’anxiogène n’a plus d’effet  
Je cherche pourtant à m’évader

Au sourire effacé d’un clown effaré
A la main tendue que l’on ne peut toucher
Aux égards bienveillants que je ne cesse de fuir
D’une foule épaisse a l’envie de m’enfuir

Vives étreintes effleurent mon émoi
De ton fil prédateur je deviendrais ta proie
J’adapterai mon pas dans ta toile de soie
Agrippé à tes pattes, je ne lutterais pas
Aller tisse, ce lien qui m’ensorcèlera
Ton ultime morsure, agira-t-elle sur moi
Alors les éléments seront peut-être tous là
Pour que je danse,
Pour que je danse avec mes phobies
Pour que je danse
Pour que je danse avec mes phobies

Toi l’hémophile je ne t’en veux pas
Mais le rouge de ton sang reflète mon état
Dans mes pensées du vide qui m’entraine
Voir de plus haut tout ce qui se déchaine

Quand des ténèbres s’éveille le soir
Il ternit mes doutes plongés dans le noir
Mais quand vient la nuit j’isole mes troubles
Toutes les emprises du spectre s’écroulent

Vives étreintes effleurent mon émoi
De ton fil prédateur je deviendrais ta proie 
J’adapterai mon pas dans ta toile de soie
Agrippé à tes pattes, je ne lutterais pas
Aller tisse, ce lien qui m’ensorcèlera
Ton ultime morsure, agira-t-elle sur moi
Alors les éléments seront peut-être tous là
Pour que je danse,
Pour que je danse avec mes phobies
Pour que je danse
Pour que je danse avec mes phobies 
Auteur : Alain Domergue

La voix des anges

Ce matin j’ai vu sous ma fenêtre
Ce pigeon qui semblait perdu
Je lui donnais ces quelques graines
Mais pourquoi à cet inconnu

J’ai vu naitre un nouveau jour
Comment expliquer cet amour
Sans rien attendre en retour
M’attendra-t-il à mon retour

A toi l’inconnu qui m’empoignas
Tes yeux noisette qui m’entrainent 
J’ai pu me blottir dans tes bras
Puis vu dans tes rires des cernes

Si trop de souvenirs s’effeuillent 
Il n’est rien de cet instant 
Quand l’urgence t’accueille
Que restera-t-il de ce présent 

J’ai écrit ces quelques notes guidées par une main, étrange
Je vous transcris, d’une lueur venue d’ailleurs, des mots d’archanges 
Et Je poserais ma voix sur la voie de ces anges
Je poserais ma voix sur la voie des anges 

Je me souviens ce matin sous ma fenêtre
Ce pigeon qui semblait perdu
Lui ai-je donné ces quelques graines
Était-ce un rêve vers l’inconnu

Une inconnue en une blouse blanche
Un sourire, une voie d’ange
Ce regard en ferait-il plus
Aux égards que je n’ai jamais eus

Et tous ce monde, tout autour
Ces soignants qui ne guérissent pas
Mais qui vous prennent dans leurs bras
Pour vous donner tout leur amour

J’ai même vu trop de sagesses
Et de tendresses associées
Même une larme peut se taire
Pour effacer une liberté

Refrain 

Mais quel pouvoir m’accompagne
Pour une rampe que je lâche
Enfin revoir sous ma fenêtre
Ce pigeon qui semblait perdu    Pour enfin voir,…………… une autre terre
Auteur : Alain Domergue

Identité binaire

J’ai vu renaître l’identité binaire
Au goût sommaire, saveurs amères
La différence n’a plus de place 
Monotonie, tu la remplaces

Dans un troupeau, il faut un guide
Une hiérarchie à toute guilde
Trop difficile à dissiper
L’épais brouillard est si concret
Est si concret 

Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler
Laissez-moi donc affabuler
Affabuler

Tous les cachets inexpressifs
Aux mimétismes abusifs
Pourquoi vouloir tous vous noyer 
Dans ces costumes effacés

J’ai observé tous vos effets
Et vos postures de pantin
Le sens grégaire a supplanté
L’imaginaire des mutins 

Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler
Laissez-moi donc affabuler
Affabuler


La cécité de nos moutons
A su tisser d’un même ton
Une morne fibre sans nuance
Tant l’absolu a fui l’outrance

Ne plus subir le spectre de nos choix
Dans la durée, l’éternité
De mes lambeaux, voyez la proie
La plaie béante de vos fiertés
De vos fiertés

Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler 
Laissez-moi donc affabuler 
Affabuler

Je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Auteur : Alain Domergue

Prince stellaire

A pas de géant, à la conquête de l’espace
Ultime voyage vers un monde sans fous
Où l'orgueil et l'égo n'ont pas de place
Seuls l’honneur, l’amour et le droit d’être debout

Vivre sur un astre sans signes délétères  
Quant à l'aube les silences deviennent cris d'enfants
Où se mêlent mélancolies célestes aux chants solaires
Je veux des rires, de la joie, changer le sens des souffrants 

Je serai de ce monde prince stellaire
A cultiver des baobabs pour nourrir mon mouton
Au coucher du soleil, de rêver à la terre
Au souvenir de ne plus voir tous ces milliers de cons

Aux prophètes je dois cet avenir sans guerre 
Aux profits de nos choix au dépend des combats
Et si mes volcans vous semblent précaires
Je me défends à définir leurs débats 

Ici les hommes ont tous un rêve
Qu’ils soient roi, vaniteux et le honteux d’être lui-même
Seul le riche et son droit de faire grève
A défendre les pauvres est devenu un emblème  

Je serai de ce monde prince stellaire
A cultiver des baobabs pour nourrir mon mouton
Au coucher du soleil, de rêver à la terre
Au souvenir de ne plus voir ces milliers de cons

Adieu si l’essentiel est par les yeux
Adieu

Dès lors l’essentiel est par le cœur
Dès lors l’essentiel est par le cœur

A pas de géant, à la conquête de l’espace
Ultime voyage vers un monde sans fous
Où l'orgueil et l'égo n'ont pas de place
Seuls l’honneur, l’amour et le droit de ne plus être à genou

Auteur : Alain Domergue

Chanson par Léo Merle