Il ne sied à latence mais naissance reprends tes droits Noble balbutiement, réveille les endormis Même si l’essor est frêle, tu restes l’auteur de ces vies Bienveillant aux croissances et ouvre leur tes bras Malgré ta hargne à vouloir tous les aimer Il n’est utile de feindre que futiles prématurés Ne pourront croitre que mutilés et meurtris Pour laisser place à de plus beaux fruits Empressé, peux-tu cesser ce rythme et ralentis Au profit d’une pause, sous un soleil ardent, Attends, attends, Printemps, laisse-nous prendre le temps Obsession effrénée, aux éveils, tu te languis, Oh tumulte, retrouve les indulgents, Attends, attends, Printemps, laisse-nous prendre le temps Hâte-toi de faire fondre tous ces cristaux de glace Ravis-moi ma genèse à faire renaître les torrents Aux couleurs de nos fleurs de reprendre leur place Dans ce manège, des quatre, tu es la sève, tu es le sang Malgré ta hargne à vouloir tous les aimer Il n’est utile de feindre que futiles prématurés Ne pourront croitre que mutilés et meurtris Pour laisser place à de plus beaux fruits Empressé, peux-tu cesser ce rythme et ralentis Au profit d’une pause, sous un soleil ardent, Attends, Printemps, laisse-nous prendre le temps Obsession effrénée, aux éveils, tu te languis, Oh tumulte, retrouve les indulgents, Attends, Printemps, laisse-nous prendre le temps Il ne sied à latence mais naissance reprends tes droits
Auteur : Alain Domergue
Chanson par Léo Merle
