Dos à dos s’il n’y avait que ce mur
Qui nous séparait déjà l’un de l’autre
Mot à mot aux exquises trop sûres
Etalant nos pâtures si pauvres
Le pas fuyant, si meurtris je l’accuse
J’avancerai, ne me retournerai pas
Aux frêles sursis, aux excuses
A tous ces vents pire, l’amarre cèdera
Bout à bout d’autre obscures conquêtes
Pris part défaut, qui de nous deux lassera
Je le sais par mépris, le songe en quête
Qui de nous deux, le plus haut mot blessera
A l’effleurement de ma peau
À la violence des mots
Le cruel est éternel, qu’ils nous semblent si beaux
A la proie qui s’amuse à les rendre faux
Tour à tour si l’esquive doit paraitre
Comme ce mot qui t’a tant manqué
L’amour, tu sais doit disparaitre
Laissons au graal sa liberté
Je laisse aux ronces mordantes écrire à l’encre de rose la raison de mes plaies
Où sombrent mélancolies, aux méandres, ces entailles aux supplices
Nos envers s’ornent d’outrances, de basses plaisances, aux rythmes des regrets
Il me semble si beau cet enfer, à panser les plaies cicatrices
Auteur : Alain Domergue
WordPress:
J’aime chargement…
Articles similaires