J’ai vu renaître l’identité binaire
Au goût sommaire, saveurs amères
La différence n’a plus de place
Monotonie, tu la remplaces
Dans un troupeau, il faut un guide
Une hiérarchie à toute guilde
Trop difficile à dissiper
L’épais brouillard est si concret
Est si concret
Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler
Laissez-moi donc affabuler
Affabuler
Tous les cachets inexpressifs
Aux mimétismes abusifs
Pourquoi vouloir tous vous noyer
Dans ces costumes effacés
J’ai observé tous vos effets
Et vos postures de pantin
Le sens grégaire a supplanté
L’imaginaire des mutins
Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler
Laissez-moi donc affabuler
Affabuler
La cécité de nos moutons
A su tisser d’un même ton
Une morne fibre sans nuance
Tant l’absolu a fui l’outrance
Ne plus subir le spectre de nos choix
Dans la durée, l’éternité
De mes lambeaux, voyez la proie
La plaie béante de vos fiertés
De vos fiertés
Moi, je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire
Je n’ai plus peur d’exagérer
Laissez-moi donc affabuler
Laissez-moi donc affabuler
Affabuler
Je préfère les divergences
Dans mes écarts, l’incohérence
Si mon amour pour les excès
Peut faire croître l’ambigüité
M’identifier dans le ternaire
Aurait tendance à me plaire